Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Le cirque et les Algériens.

Publié par The Algerian Speaker sur 9 Octobre 2013, 16:48pm

Catégories : #Légendes - contes et histoires Algériennes...

-Pourquoi avoir baptisé le cirque italien Florilegio cirque Amar ?

C’est plus facile à prononcer, d’une part, et d’autre part, c’est un hommage à la tradition du cirque. Les Algériens avaient oublié un peu que cela faisait partie de la tradition du crique Amar, qui, rappelons-le, était d’origine algérienne. La dernière représentation du cirque Amar date de 1967. Le cirque Amar a été fondé par Ahmed Ben Amar el Gaïd, né à Bordj Bou Arréridj, en 1880. Il a commencé à faire du cirque en 1920. Nous avons, certes, repris le nom. C’est symbolique. Les Algériens se sont, ainsi, approprié le cirque. Ce sont des gens qui reviennent chaque année. Il y a un public qui grandit. Incontestablement le cirque est devenue une tradition ancrée chez les Algériens.

-Le cirque Amar fête ses dix années de présence en Algérie ?

Le cirque existe déjà depuis six générations. Le cirque Floriliégio dit crique Amar fête ses dix années de présence en Algérie. Nous sommes venus pour la première fois en Algérie en 2003. Mais bien évidemment entre-temps, nous avons fait d’autres pays, tels que, entre autres, le Liban, la Turquie, le Maroc, la Syrie. Là nous sommes de retour en Algérie depuis décembre 2012. Notre tournée s’achèvera ici en 2014.

-Justement quel bilan faites-vous de toutes vos tournées faites jusqu’à présent dans notre pays ?

Je dirais que le cirque est quelque chose d’assez magique. Le bilan est plutôt positif. La famille italienne, propriétaire du cirque Togni a choisi d’aller au delà des frontières de l’Europe. C’est assez inédit car souvent les cirques restent dans leurs pays d’origine. Dans un premier temps, la famille Togni est partie en Europe avant de s’élargir au Maghreb et au Moyen- Orient. Je trouve que cette approche est une chance. Cela apporte un plus, même au niveau personnel. On découvre de nouvelles cultures et de nouveaux pays. Nous avons des gens qui sont chez nous depuis 2006. Ils nous ont suivi dans l’ensemble de nos tournées à l’étranger.

-A combien s’élève le nombre d’artistes du crique Florilégio ?

Nous avons une douzaine de nationalités dont des Polonais, des Français, des Italiens, des Colombiens, des Syriens, des Marocains et des Algériens. En tout, le cirque comporte une soixantaine d’artistes et techniciens, complétés par du personnel local. Nous sommes venus avec 30 semi- remorques.

-Vous revenez avec de nouveaux numéros ?

Effectivement, l’édition de 2013 se caractérise par de nouveaux numéros intéressants dont le mano mano, exécutés par des artistes mangols. Il y a des reprises comiques qui ont été revisitées. Il faut se renouveler sans cesse. Parfois, il y a des numéros qui changent dans la mise en scène. Concernant le choix des numéros, ces derniers s’effectuent grâce au directeur artistique et à l’homme-orchestre Steve Togni. Ce dernier choisit les artistes qui vont composer les différents numéros.

-Justement qu’en est-il du projet relatif à la création d’une école de cirque en Algérie ?

Cela n’a pas abouti. Je ne sais pas vraiment beaucoup de choses sur ce dossier-là. C’est peut-être un problème de trouver un lieu. Ce n’est pas facile à organiser. L’un des fils du propriétaire du cirque, Max Togni, s’entretiendra avec les gens du ministère de la Culture dans les jours à venir. Peut-être que le projet se concrétisera. Il ne faut pas oublier que certains Algériens ont été formés aux différents métiers du cirque. Le cirque est une chaîne de personnes. Le cirque c’est polyvalent.

-Quand votre tournée en Algérie s’achèvera-t-elle exactement ?

Nous sommes en Algérie depuis décembre 2012. Nous y resterons jusqu’en 2014. Nous comptons continuer notre périple en sillonnant plusieurs wilayas du pays,  entre autres, Tizi Ouzou, Djelfa, Laghouat et Touggourt. Le planning compte pas moins de 23 villes.

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